Vendredi 8 octobre


Petite vidéo prise lors de la traversée Karistos/Kéa


Samedi 9 octobre,


Hier soir, un orage a éclaté et nous avons pu constater que l’étanchéité des hublots étaient de nouveau à refaire. Les fuites ne sont pas aussi importantes que lors du cyclone (Damien les avait alors refaits), mais le mastic posé ne résiste pas aux UV et s’effrite.

Voilà un bon arrosage qui va faire reverdir les monts de Kea, la sécheresse se fait rudement ressentir.


Il est 8h00 ce samedi lorsque nous larguons les amarres. Le port est endormi, il y a peu de bateau.

Dès la sortie du port, un petit vent se fait sentir, la houle aussi.

Je suis un peu vaseuse, les calamaris frits du resto d’hier me restent un peu sur l’estomac. Heureusement, je ne crains pas le roulis, les calamars seraient alors retournés à la mer.

La traversée qui dure environ 7h00 nous paraît un peu compliquée, surtout fatigante, dans cette mer un peu formée. Nous dévions alors notre cap pour passer vers Sounion (au sud de la péninsule d’Athènes) et s’y abriter si nous avons besoin de nous reposer.

Finalement, une fois arrivés à Sounion, la mer s’aplanit, le soleil sort, ce qui nous permet de mettre le cap sur Poros. Dommage, le vent nous abandonne, et c’est au moteur que nous finirons cette longue étape( 45 MN) .


Les voiliers de location sont pour la plupart rentrés à leur port d’attache. Il y a donc beaucoup de place dans le port. Nous mouillons à 15h30. Mon job est d’être à l’avant, juger le bon axe pour l’emplacement de l’ancre et la descendre à l’aide du guindeau (surtout de sa télécommande), puis, à l’approche du quai revenir à l’arrière et jeter les amarres à la personne qui vient souvent spontanément nous aider. Hier, dans ma précipitation, mon pied a loupé le coin de la banquette du cockpit et mon tibia a gouté de près à une des lattes de l’assise . Résultat : rayure du beau verni de mon tibia et un mal de chien.


Rémi et Catherine, partis plus tard que nous et un peu retardés pendant leur traversée par des fuites de la pompe à eau, arriverons 2 heures après nous.



Dimanche 10 octobre.


La nuit a été bien calme et bien bonne.

Nous sommes un peu cassés par la navigation de la veille. Compenser la gîte du bateau finit par être éprouvant pour nos muscles. Ils sont donc un peu engourdis.

Le ciel est gris, invite à la flânerie.  Un nuage menaçant, un moment resté à l’écart fond sur nous et déverse son eau sous la forme d’une forte pluie. Chacun se calfeutre dans son bateau, ou sous les tonnelles de bars et tavernes.

Finalement, le soleil ressort dans l’après-midi et nous partons faire une petite balade. J’en profite pour me baigner, l’eau est transparente et fraîche, comme je l’aime.

Dans la soirée, les bateaux de location qui avaient fait escale hier soir sur Egine arrivent par dizaines. Je regarde leur ballet, installée à l’avant du bateau, profitant des doux rayons de soleil. Damien me rejoint. Catherine et Rémi font de même sur leur bateau, amarré à coté de nous. Nous rapprochons les étraves de nos 2 bateaux à l’aide de bouts, et improvisons (le mot est mal choisi, je ne suis pas crédible) un apéro sur le pont de nos bateaux 😊

La nuit tombe vite, et nous rentrons dans la cabine pour un plat de pâtes, fort apprécié.


La météo n’étant pas favorable, avec des risques de pluies, nous resterons certainement là demain. Ayant déjà beaucoup partagé sur Poros avec vous, nous ferons certainement une impasse sur le blog demain.


Bonne soirée à vous, chers lecteurs.