Le 6 septembre. Il est 6h30 du matin, lorsque l'antipathique (pas répondu à notre bonsoir la veille) propriétaire du cigare (gros et puissant hors bord) amarré juste à coté de nous decide de partir, tentant vainement de le faire le plus discrètement possible. Loupé : ça me réveille, impossible de me rendormir.

J'en profite pour enfiler ma tenue de footing et pars trottiner sur le sentier du bord de mer. Il est 7h00 et je suis étonnée du nombre de promeneurs déjà.

A 9h00, bye bye la marina , nous faisons route vers l'île d'elbe.

La journée va s'avérer un peu costaude, avec des vents parfois bien soutenus (25 nœuds) et surtout une mer hachée, qui nous donne l'impression d'être dans un shaker. Le repas de midi se limite à un peu de bonne charcuterie italienne, et du raisin (de l'Italia, forcément :-)).

L'arrivée à l'île d'Elbe est impressionnante car il faut se faufiler entre les nombreux cargos et ferries qui circulent dans la zone. Ils naviguent vite, les rendant encore plus impressionnants.

Nous longeons la côte jusqu'à la baie de porto azzuro. Et si la houle s'est rapidement calmée derrière l'île, le vent, lui, continue de passer par dessus le relief et ne perd rien de son intensité. C'est tout au bout de la baie que nous trouvons un minimum de calme.

Nous pouvons mouiller l'ancre et prendre un repos bien mérité. Nous sommes un peu cassés a force de compenser avec notre corps la gite perpétuelle du bateau.

Et pour cela, rien de mieux qu'n bon petit apéro (une petite citation : celui que dit que le petit déjeuner est le repas le plus important de la journée ne connaît pas l'apéro :-)))