Mercredi 2 septembre.

Dès l’arrivée au chantier, Damien se penche sur la bague récalcitrante de l’arbre d’hélice. Pendant ce temps, je m’occupe du linge grâce aux machines à laver mises à notre disposition (moyennant 4 euros tout de même). Etendre le linge sur une seule jambe est un exercice difficile et éreintant. D’autant plus qu’alors que je terminais, un anglais est venu me dire que j’avais pris ses épingles à linges, celles la même que je croyais pour tous les utilisateurs de l’étendage. Opération fastidieuse à recommencer, avec mes épingles cette fois…

De retour au bateau, je retrouve un Damien exaspéré par la chaleur et la satanée bague qui décidément résiste. J’essaie de l’aider ( Damien, pas la bague) avec ma maigre mobilité. Je ne suis malheureusement pas d’une grande aide mais finalement, je me retrouve être de bon conseil et apaisante 😊 La bague ne résiste pas à nos assauts, et Damien retrouve le sourire.

La matinée est déjà passée. Et c’est avec un certain soulagement que Damien part se rafraichir sous la douche. Travailler sur le bateau est éreintant, plié en 2 dans le coffre, en pleine chaleur. Nous filons nous poser a l’hôtel non sans oublier de passer par l’une des petites tavernes voisines.

Pour le repas du soir, nous avons pris l’habitude de profiter du balcon et grignoter du paximadi (petit pain sec grec, souvent fait à base de farine d’orge) avec tsatsiki, puis du raisin en dessert. Boisson : mythos pour damien, rosé pour moi off course.