Samedi 28 et dimanche 29 octobre. Poros / Piree.


Samedi.

Nous avons dormi pour la nuit de vendredi à samedi au mouillage devant le chantier, pour être sur place à 8h00. Le mouillage ne s'est pas avéré très confortable. C'est vendredi soir, et veille du ochi day. Les yachts et les ferries soulèvent un peu de houle. Nous sommes en bout de baie, c'est donc le double effet kiskool.

Nous profitons de l'heure matinale sans vent pour descendre le genois.

Nous sommes finalement sortis de l'eau à 11h00, après 2 catamarans et sommes reconnaissants à Mickael et Daniela qui ont fait leur possible pour nous caser ce samedi matin.

Une fois calés à terre, nous rincons le moteur, les amarres, le pont du bateau. Je fais les valises et me fais une petite note des vêtements qui restent ici.

C'est barbecue au chantier ce vendredi soir. Un couple de français, propriétaire d'un hydille 10,50 (le grand frère de notre 1er mistral gagnant) ne seront malheureusement pas présents attendus (?) à Ermioni, en tout cas, peu loquaces. Vangelis, fidèle jeune ouvrier de Kalypso est là, avec son collègue Georgia., ainsi qu'un hollandais, propriétaire d'un catamaran. Est present aussi un couple de sympathiques suisses allemands, environ 70 ans, qui rentre d'un tour du monde ( 7 ans) à bord de leur catamaran, et qui nous ont enchantés de leurs récits et chansons typiques dignes d'une gentille caricature (mr joue de l'accordéon, mme chante). De plus, Angelina parle français, ce qui facilite nos échanges.

Ces barbecues sont toujours des moments très sympas. Chacun emmène un peu des boissons, un peu des salades. Daniela et Michael fournissent les côtes de porc , la musique, la convivialité !!!

La fatigue et surtout la douleur pour Damien nous font rentrer les 1ers.


Dimanche 29.

Le changement horaire est le bienvenu puisque nous nous réveillons à 7h00. L'humidité ne nous permet pas d'intervenir sur le pont mais je commence le nettoyage et rangement du carre. Damien en profite pour retourner grignoter quelques quarts d'heure de repos supplementaires dans la chambre.

Notre taxi pour Galatas est prévu à 11h00, taxi que nous partagerons avec le hollandais. A 11h00 pile, nous mettons en place les dernières pressions et sangles pour tenir en place la couverture d'hivernage. Pas eu le temps de prendre une photo, le taxi est là.

Les au revoir, comme les retrouvailles, avec Mickael et Daniela sont toujours emplis d'effusions de sentiments. Pas le temps de trop s'épancher plus longtemps, le taxi attend.

Nous quittons le chantier bondé. D'autres catamarans et voiliers doivent arriver dans les jours à venir, ils seront stockés sur un 2ème terrain.

De Galatas, nous embarquons dans la grande navette qui nous déposera vers le skipper café et l'embarcadère de notre ferry. Notre place préféré au quai est libre, cela nous semble étrange d'être là sans y voir notre Mistral Gagnant amarré.

De sonores piaillements nous arrivent du skipper café. Il est dimanche, les grecs se retrouvent pour le café, un brunch en famille ou entre amis. Nous trouvons une table libre et trinquons à notre retour. Le capitaine, toujours aussi peu enclin à corriger son équilibre alimentaire commande un hamburger 🍔 frites 🍟. Pour ma part, les restes de brie, pomme et banane 🍌avalés ce matin dans le bateau me suffiront en guise de repas.

Il est 12h30, et toujours pas de ferry en vue. Par 3 fois, je vérifie nos tickets d'embarquement. Pas d'erreur, c'est bien aujourd'hui. Quelques grecs et touristes commencent à passer avec sacs et valises, voilà qui finit de nous rassurer. Nous quittons nos confortables places pour les suivre. Malgré cette fin octobre, le soleil cogne dur dur. Les places à l'ombre sont très prisées mais nous trouvons un petit coin à l'ombre d'un arbre avec un muret en guise de siège. Les effluves de jasmin ont été remplacées par celles d'urine, heureusement, le ferry arrive à notre secours, avec 10mns de retard.

Des escalators nous mènent au 1er pont. Un petit coin dans le 1er salon fait notre affaire. Le ferry est spacieux et 3 autres salles permettent de s'installer confortablement. Une halte à Methana, puis une autre à Aegine finissent de remplir le bateau et nous devons partager notre petit coin salon avec 3 autres grecs. Pendant ce temps Damien est sorti sur le pont pour le plaisir de revoir Aegine.

Derrière nous, un couple avec 3 enfants âgés de 7 à 12 ans environ. Les enfants sont sur tablette et téléphone, les parents jouent au Uno 😒🤷.

La majorité des passagers sont grecs. Les touristes empruntent plus facilement les flying boats, bien plus rapides mais 2 fois plus chers.

Lorsque nous rentrons dans le port, il y a une telle armada de paquebots de croisière que devant ce mur d'immeubles aux balcons identiques et impersonnels, j'ai l'impression d'arrivée dans une cité.

Notre hôtel se trouve à 600m du débarcadère, autant dire que ce sont kes 600m les plus longs que Damien n'ait jamais traversé, le pauvre sue à grosses gouttes lorsque nous arrivons malgré notre allure plus que modérée .

Pendant qu'il récupère, je fais le tour du quartier tout en essayant de trouver le resto le plus proche. L'affaire s'avère peu facile, étant le dimanche soir, la plupart sont fermés.

Je finis par le quartier très animé du théâtre. Avec un marché aux fleurs, une confiserie haute en couleurs malgré la déco d'halloween, des bars branché. Il y a un resto non loin, je pense que ça devrait aller pour mon capitaine.

Je retourne auprès de lui et le retrouve frais et prêt à en découdre avec le trajet...




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