Le 28, nous larguons les amarres. Sous un beau soleil levant et mer calme, mistral gagnant quitte le port de Pin Rolland à st Mandrier (et nous avec) pour son périple jusqu'en Grèce.

Une fois la bas, nous l'y laisserons afin d'y avoir un pied à terre et pouvoir naviguer d'îles en îles dès que nous le pourrons, le confiant à l'un des nombreux chantiers à terre durant nos absences. Les coûts d'entretien (et surtout de parking) en Grèce est minime au vu des tarifs pratiqués en France….et les îles grecques bien moins fréquentées que l'ensemble de la Cote d'Azur. Voilà qui tombe bien car nous sommes sous le charme des paysages grecs et de sa population, très accueillante.

La journée se passe bien, mais sans vent. Nous avançons au moteur toute la journée. Un banc de thons nous divertit, ils doivent saluer notre passivité. Au moment où nous nous apprêtons à jeter l'ancre pour la nuit, une petite brise thermique se lève. Hop, ni une ni deux, on hisse les voiles, profitant durant une heure de cette bonne brise, qui nous amène jusqu'à st Raphaël. Des mouillages à demeures derrière un gros caillou nommé "le lion des mers"nous attendent (enfin, il en reste quelques uns de libre), super!! Du moins super jusqu'à une heure avancée de la soirée où un groupe de personnes fêtent gaiment, mais surtout bruyamment, je ne sais quoi. Ils finissent par partir, ouf… Mais l'accalmie ne va pas durer, un bateau de plongéeapproche, sauf que ce soir, il ne sert pas aux plongeurs, mais aux fêtards. Bachibousouk!!! Impossible de dormir avec cette boite de nuit flottante à coté de nous. Finalement, la fraicheur marine nous permet de fermer les velux et nous tombons dans les bras réparateurs de Morphée...