Dimanche 28 avril.

La navigation de 4h30 nous a un peu fatigués. Damien est allé se coucher à 22h00 et moi, j'ai tenu 1h00 de plus. Le bar en face a bien tenté de mettre les watts sur des chansons locales mais les fans étaient absents, donc, ça a duré le temps de 2 chansons...

Chers lecteurs, vous connaissez aussi bien Ermioni désormais que Poros. Le fait est que je ne me lasse pas de son paysage féerique, son boucher avec ses saucisses à tomber, son parcours jusqu'à la petite camargue. J'y cours ce matin mais les 5kms aller m'ont suffi, j'ai marché pour le retour. Je suis un peu dépitée, quoique malheureusement pas étonnée de retrouver autant de déchets qu'il y a 2 ans, lorsque, avec Andrée, nous avions tout ramasser. C'est hélas toujours la triste liste des objets en plastique (sacs, bouchons, bouteilles...) et des lingettes.

Le vent annoncé commence à souffler à 10h00. Annoncé moins fort qu'à Galatas et encore moins fort que dans les cyclades.

Il est 11h30. Je bois un petit apero, tandis que Damien reste très sérieux avec sa sparkling water (eau gazeuse). Un voilier arrive et reste à réfléchir (on suppose) une bonne 1/2h. Puis il se prépare à venir s'amarrer mais jette l'ancre à... 150m du quai. La fille au manettes 🕹 recule à l'allure d'un escargot, le vent latéral l'embarque, et la chaine arrive au bout du rouleau bien avant d'atteindre le quai. Ils recommencent leur manoeuvre, plusieurs fois... Damien tente de les aider mais il passe son temps a monter et descendre de Mistral Gagnant au gré des tentatives infructueuses, à tel point qu'un couple d'anglais, au pub, consommateur de bière et spectateur lui propose d'aller faire une sieste et qu'ils le reveilleraient une fois le bon moment arrivé. Après 2h de ce regime, leur guindeau rend l'âme et ils finissent par s'amarrer en long side. Il est 14h00, nous pouvons enfin nous mettre à table, déguster les merveilleuses saucisses et les pommes de terre nouvelles fondantes.

Pendant tout ce temps, les tignieulans ont pris la route et visitent le site d'Epidaure. Les photos sont impressionnantes. Puis Nauplie.

Beaucoup de bateaux arrivent dans l'après-midi. Le quai se retrouve rempli le soir !

J'accompagne dans sa marche de l'après-midi (histoire de mériter un petit verre de vin blanc), mon capitaine (qui lui, aura droit à une bière ). Une famille s'est installée pour un pique-nique au bord de l'eau. L'ambiance a l'air bonne, tellement bonne qu'ils dansent un sirtaki approximatif. On les pense un peu émechés , pensée confirmée par des effluves d'ouzo qui envahissent nos narines....

Nous nous installons à "notre" bar préféré, en face de misteal gagnant. Un couple et leurs amis viennent nous rejoindre. Nous les avions rencontrés au chantier Kalypso l'année dernière, où ils nous avaient fait une charmante prestation d'accordéon et chant suisse allemand (qu'on appelle yodel).

Je ne traîne pas trop le soir pour m'endormir malgré les bruits festifs (dont Abba) et des amarres qui grincent car petite houle.