Vendredi 20 octobre. Parikia/Myconos.


Nous larguons les amarres à 8h30. Nous quittons Parikia qui a su nous séduire alors que depuis 3 ans, nous l'avions injustement cataloguée comme ventée, et ville trop grouillante. Nous nous méfions aujourd'hui de nos avis un peu trop hâtifs. Parikia est une ville où il fait bon vivre, sa vieille ville a le charme à faire pâlir une carte postale. La vie y est discrète. Nous sommes surpris du calme qui y règne, par rapport à Poros, où, bien que de la taille d'un village, les exclamations sonores des Grecs fusent, quand ils ne sont pas remplacés par les coups de klaxon dès 8h00 du matin.


La meteo annonce du vent du sud pas trop fort, c'est parfait, vu que nous remontons vers le nord, nous aurons du vent portant. La direction du vent annoncée est bien la bonne mais pas la force. Voilà un vent portant qui ne porte pas les voiles 😂 . De plus, nous l'avons plein arrière, ce qui fait valser le génois un coup à droite, un coup à gauche, du fait des mouvements du bateau avec la houle. A 2h00 de l'arrivée, le vent commence à s'installer et nous pouvons enfin dérouler le génois pour plus de 10mns...


Nous avons choisi pour notre nuit une baie un peu à l'écart de la ville. A l'opposé du port, ferries et paquebots de croisière. Nous nous félicitons de notre choix car le coin est calme (on tache de nous assurer une bonne nuit pour un vendredi soir à Mykonos). Dans l'après-midi, nous essayons notre moteur d'annexe, qui marche à la perfection, pour aller jusqu'à la plage. Une chose est sûre, nous ne serons pas ennuyés par les jet setters de ce côté. Le quartier n'a rien de résidentiel , les poubelles débordent de détritus, et pour enfoncer le clou, un camion benne abritant une famille manouche arrive sur le parking (dans la benne, un tas de rouille qui fûtune voiture, un frigo ayant connu des jours meilleurs). Il y a cependant une supérette, 2 boulangeries et un boucher bien sympathique. Manque un bar sur la plage pour boire l'apero confortablement installés.

Si c'est très calme ce soir, je ne doute pas que dans l'été, cette baie se transforme en parking bondé avec petits bateaux à moteurs zigzagant entre les nombreux voiliers au mouillage. Aussi, nous savourons ce mois d'octobre qui voit les touristes déserter, les journées encore chaudes et ensoleillées (la nuit tombe plus tôt certes). Le plus dur sera après le changement horaire ( dimanche prochain). Ce soir, nous avons mis les feux de mouillage, mais le proche stade de foot nous éclaire mieux que n'importe quelle lampe 🔦 de pont!!


Nous verrons demain si le genou de Damien nous permet une petite incursion dans la ville, la petite Venise. Ce soir, quoiqu'il en soit, nous profitons de la sérénité d'une baie sur l'île de Myconos, un vendredi soir. Qui l'eût cru? 😃


Yamas



Le mot du capitaine ²

Mykonos nous voilà...

C'est le week-end  beaucoup de jeunes des différentes villes d'Europe arrivent en avion s en ferrys pour faire la fête

Mykonos, l’île qui ne dort jamais Elle peut paraître calme avec ses superbes paysages, mais ce n’est pas pour rien qu’elle est considérée comme la réponse de la Grèce à Ibiza. La nuit, Mykonos est à la hauteur de sa réputation, avec des clubbers acharnés qui font la fête au petit matin devant les plus grands DJ du monde et aux côtés des plus grandes célébrités internationales.

Vous comprenez pourquoi nous avons attendu le week-end pour venir ici ,il faut que sortions des valises nos tenues de jet setteurs 🤣

En vrai, je m'étais dis que je ne ferai jamais escale ici,mais le vent portant et les discussions de ponton ont eu raison de ma position dogmatique sur ces îles que je considère toujours dénaturées pour de bien futiles raisons. Un peu "reac" peut-être le capitaine ....ou plus justement nostalgique de l'authenticité de ces îles jusqu'aux années 2010.