Mercredi 2 octobre

Au réveil ce matin, l’un est allé courir, l’autre est allé boire un capuccino. Je vous laisse deviner qui a fait quoi 😊

Puis, après un peu de vaisselle et de lessive (là encore, devinez qui…), nous sommes partis pour aller louer un scooter 200cc. Hier, j’ai à peine pu me baigner car les poissons venaient me mordiller mes tibias (égratignés et croûtés, beurk…) et ce matin, c’est un gros chien blanc malodorant à l’allure négligée qui s’est  attaqué à mes mollets et chevilles, en ne serrant pas suffisamment pour me blesser mais assez pour me faire mal. Il a fini par me lâcher les baskets, grâce à la grosse voix de Damien (ben oui, ça marche aussi sur les chiens 😊).

Nous louons notre scooter pour 19 euros jusqu’au lendemain matin. Nous partons voir la ville d’Igomenitsa, en passant par le charmant village de Plataria. Quelle déception, Igomenitsa, circulation, bruit, foule, ça grouille de partout et c’est pas beau. On s’arrête à un distributeur de billets car ceux de Syvota nous ponctionne de 4,50 euros à chaque retrait. Il y a la queue au distributeur. C’est tellement peu sécurisé que des policiers sont présents. Un grec bedonnant (pléonasme) , voyant ma belle tête de touriste (médaille d’or),en profite pour me passer devant. C’est un truc que je ne supporte pas, mais que faire, avec la barrière de la langue. Je lui aurais bien parler en langue universelle en lui tapant dessus mais bon… on saute sur le scooter et on s’enfuit de là.

On mange un morceau à Plataria. Pendant ce temps, le vent se lève. Le port n’est pas du tout abrité et les pauvres voiliers qui pensaient trouver refuge ont bien du mal à s’amarrer. Je les plains car je n’aimerais pas être à leur place, d’autant plus qu’une fois amarrés, le clapot reste important. Nous en aidons certains, rassurés de voir quelqu’un sur la digue pour récupérer et attacher leurs amarres au plus vite.

Nous repartons, non sans passer au bateau pour vérifier ses amarres, mais ici, le port est bien protégé.

Nous continuons notre expédition à Parga. Très joli, bien que très touristique. C’est en roulant un peu à l’intérieur des terres que nous retrouvons la Grèce que l’on aime, celle avec les chèvres et les vaches en liberté au bord des routes. Les oliviers plantés parfois sur des terrains tellement pentus qu’ils ne sont pas taillés et un filet tendu à leurs pieds permet la récolte à maturité.

Nous revenons en fin d’après-midi au bateau, un peu cassés, car il faut bien le dire, le scooter, ce n’est quand même pas la BMW… Mais journée vraiment sympa.