Mercredi 18 septembre.

Nous levons l'ancre à 7h00, c'est notre heure.

Durant la nuit, un 2ème catamaran est venu se mettre au mouillage pas très loin. Ce sont des français. Dommage, ils dorment encore, nous aurions bien aimé échanger.

Alors que nous partons, une plateforme de dragage entre dans la marina, elle est en travaux.

Ce matin, nous longeons un long moment la côte. Nous sommes encore surpris par tous ces paysages verdoyants, alors que nous pensions trouver un sol aride en Calabre. Cela fait 3 matinées que le bateau est trempé d'humidité. Est-ce l'humidité qui est à l'origine de toute cette verdure ou la verdure qui crée l'humidité, sûrement un peu des deux. S'ajoute un autre facteur : la différence de température entre le jour et la nuit.

Le paysage immobilier a changé. On ne voit plus de villages pittoresques, mais des immeubles, parsemés tout au long de la côte, cependant suffisamment en retrait pour laisser la part belle aux plages et à ses baigneurs. nous les longeons pendant presque 50 kms !!

La pression immobilière a certainement été freinée par la présence de la ligne de chemin de fer, aux 1ères loges du littoral. La plupart des appartements sont fermés, ce sont des résidences de vacances (quel esprit de déduction !!). Très peu de ports de plaisance, l'activité nautique est donc réduite aux barques de pêche (je vous l'ai dit, trop forte en déduction)

Il y a beaucoup de méduses, elles ont bien voulu poser et se faire belles. Du moins, elles ont fait ce qu'elles ont pu...

Nous prenons le large pour traverser au plus court la baie. Le vent souffle suffisamment pour hisser les voiles, belle navigation sur une mer plate.

Nous arrivons à la marina où nous nous ravitaillons en eau, gasoil et nourriture. Puis, nous allons mouiller juste à coté.