Jeudi 10 septembre

Je ne sais lequel des moustiques ou de la chaleur m’a le plus agacée cette nuit, avec un zeste de ronronnement des ferries qui ont la manie de laisser tourner leur moteur, toutes lumières allumées. Je tourne et me retourne sur ma couchette. Je ne risque pas de déranger Damien vu que depuis notre départ, nous faisons, non pas chambre à part (difficile quand il n’y a qu’une pièce), mais lit à part. Je lui ai laissé la suite nuptiale, non pas par générosité, mais pour une simple question pratique. Il m’est plus facile d’aller aux toilettes à partir du carré que de la « chambre ». Mais lorsque je vois Damien dormir et profiter de toute la place, je me dis que mon retour risque de lui paraître rude !!!

Nous larguons les amarres ce matin à 9h30, direction l’est de l’île de Zakinthos, dans le port du même nom (ou Zante). Zakinthos a été en grande partie détruite lors d’un tremblement de terre en 1953. La ville a été reconstruite dans un style vénitien, que nous ne manquerons pas de remarquer. Dès notre arrivée, le ton est donné : une enfilade d’arches tout au lond d’une jetée nous accueillera

Une houle inconfortable nous ballote, nous chahute… Nous avions presque oublié que la mer , c’est aussi cela… Nous avons un vent portant  ¾ arrière   de 15 nds  presque toute la navigation , 23 NM en 4H

Petite nouveauté, les vidéo arrivent sur le blog (onglet vidéo)  pour la première, c’est juste   15’ de la navigation d’aujourd’hui . (mais on renouvèlera cela régulièrement )

Arrivés aux abords de Zakinthos, nous longeons de jolies constructions et une jolie plage de sable. Nous trouvons un port immense, mais les voiliers sont tous regroupés dans un coin. On nous hèle et nous place. Ici, la nuit nous coutera 25 euros avec eau et l’électricité. Si nous nous réjouissons au début du calme, la soirée va vite nous faire déchanter : le quai, c’est la sortie pédestre du soir, voire en voiture et scooters pour les plus fainéants et les pécheurs qui se retrouvent sur la grande esplanade du bout. La nuit n’a pas commencé que je suis déjà exaspérée par autant de passage et de bruit…