Mercredi 29 septembre.


Je traine ce matin car je sais que je ne vais pas courir. Un jour sur deux, c’est bien suffisant pour mes articulations.

Nous partons avec Damien dans la ville. Je retrouve la mercerie pour le curseur de la fermeture éclair de Damien, prix touriste : 3 euros. La particularité des grecs, c’est de ne pas afficher les tarifs, ils appliquent donc ceux qui leur semblent bons (surtout pour eux). Heureusement, la plupart savent rester corrects.

Souvent sur les trottoirs, il y a des petites tables avec 2 chaises, de plus ou moins bon goût. Lorsqu’il n’y a pas de client, le commerçant peut ainsi s’installer dehors, et il n’est pas rare que le voisin ou une connaissance se joigne à lui. Ils peuvent passer la matinée ainsi. Les horaires des boutiques non alimentaires sont en général de 8h30 à 14h00. Puis 17h00 à 20h00, ou pas…

Nous passons devant un petit Luna park. Je n’ai encore jamais vu d’enfant utiliser un des manèges. Mais les forains sont toujours à leur poste, réunis bien sûr autour d’une table.


Damien retourne au bateau. Je pars de mon coté marcher un peu, et je décide de faire une bonne action en ramassant quelques déchets. J’enfile des gants et je pars avec un sac poubelle. Excellent pour les cuisses, je me baisse tous les 2 mètres. La majorité des déchets sont des bouteilles, des gobelets pour café freddo, des lingettes, des canettes, et des masques. Le sac se remplit vite et je le vide régulièrement dès que je trouve un container.

Les Grecs me regardent en se demandant ce que je fabrique. Les journées nettoyage, ils ne connaissent pas. Et ce ne sont pas les touristes qui jettent ces déchets, mais bien eux…


Lorsque je rejoins le port, nous partons acheter notre repas de midi. Chez le boucher, nous prenons une tranche épaisse de faux-filet, pour le prix de 4,00 €…., Accompagné de petits pois Bonduelle, c’est un vrai repas français que nous ferons à midi.

Nous sommes invités par Catherine et Rémi à boire un petit apéro en compagnie d’Alfredo et Paola.


Damien s’endort durant près de 2 heures dans l’après-midi, complètement indifférent aux fortes rafales de vent qui descendent de la montagne. Nous finirons par mettre une garde de chaque coté du bateau, son nez oscillant un peu trop de droite à gauche. La chaîne est tendue à fond.

Sur le quai, commence à se tisser une vrai toile d’araignée, entre les amarres et les gardes.

Un pogo 12.50 arrive et s’amarre à coté de nous. L’équipage est composé de 2 allemands. Ils nous disent avoir eu des rafales à 39 nœuds, heureusement pour eux, ils allaient dans le sens du vent, et la mer pas trop formée. Une fois amarrés, ils ont dû se déplacer car leur ancre légère (le pogo est un bateau de régate) ne tient pas, ils s’amarrent directement en long sur le quai du fond.

Coté météo, la journée de demain et surtout celle de vendredi va nécessiter beaucoup de surveillance des bateaux , il est annoncé des rafales à 45nds vendredi !!!


Dans la soirée, Mickaël, un marin qui vient de sortir son bateau pour le mettre en gardiennage, nous rend visite. Nous partons ensemble au restaurant avec Rémi et Catherine.


Nous avons de bonnes nouvelles de Christine et Hubert avec leur nouveau bateau, Ils sont partis lundi fin d’aprem de San Rémo pour Capraia (petite île au nord/est de la Corse), 100 miles nautiques. Ils ont navigué de nuit pour arriver à 10h00. Ils sont repartis ce midi pour continuer leur périple vers la Grèce. Nous avons hâte de les retrouver.