Dimanche 15 septembre.

Les italiens sont fêtards. Je vous l'ai déjà dit? Nous en avons eu un cuisant rappel cette nuit. Feu d'artifice à minuit (même eux sont plus bruyants que chez nous !!!). Sympa, ok, on retourne se coucher. Mais les italiens ont fait la fiesta jusqu'à 5h00 du matin, et rappelez vous, nous étions super bien placés...Pfff..

Reveil à 6h30 car il est dimanche et nous voulons éviter le shaker de la veille. Le soleil se lève derrière le Vésuve.

Nous mettons 3 heures pour sortir de l'immense baie et ne pouvons plus éviter le shaker. On apprend autre chose sur les italiens : ils récupèrent vite. Toujours aussi peu courtois sur l'eau et toujours aussi pressés d'arriver, des fois qu'il y ait des heures d'ouverture et de fermeture pour les mouillages autour de l'île de Capri. Nous parvenons à nous éloigner. Et si certains regrettent que Capri soit fini, pour nous, c'est plutôt avec une certaine joie que nous passons l'île pour la laisser derrière nous, et les napolitains avec...

Par 3 fois, Damien hisse les voiles, mais ça finit toujours par refuser. En jargon marin, cela veut dire que nous avançons trop face au vent et qu'il nous faut abattre en prenant un autre cap. Mais l'étape d'aujourd'hui est longue et ne nous permet pas de dévier, quitte à avancer au moteur. C'est sans regret, le vent n'est de toute façon pas très soutenu.

Un peu avant midi, alors que je prépare les salades, Damien crie : "des dauphins, Agnès, des dauphins", tel un enfant qui voit le père noël :-) nous retrouvons notre âme d'enfant. Les dauphins sont de petite taille et jouent les timides devant l'objectif. Ils ne nous tiennent pas longtemps compagnie, sans doute dérangés par le moteur.

Nous touchons un peu de vent de travers 1h00 avant notre arrivée. C'est peu, mais ça fait du bien.

Nous sommes agréablement surpris par le paysage, plus verdoyant (peut-être moins élevé) que les paysage lunaires que nous avons pu voir auparavent. Une petite anse, jouxtant le port, offre un beau mouillage pour la nuit. Nous nous préparons a descendre l'ancre : rien. Le guindeau électrique reste muet et fainéant, aussi bien à la télécommande que dans le cockpit. Damien se charge de descendre l'ancre à la main, pestant déjà contre le problème électrique qui a déjà réduit au silence le propulseur d'étrave et dont il n'a pas encore tiré tous les secrets. Damien se penche sur le sujet et se rend compte que dans sa tentative (vaine) de réparer le propulseur, il avait couper le coupe circuit du guindeau… ouf, plutôt une bonne nouvelle !!!

Nous partons visiter la ville. C'est très animé et très joli. Une terrasse de resto nous attire, avec des prix très attractifs aussi. Le soleil se couche rapidement (19h00), il y a ici 1h00 de décalage par rapport à chez nous.

Nous voici revenus au bateau, nous demandant si la cloche qui sonne tous les 1/4 d'heure va bien s'arrêter pour la nuit...