Autre chose que nous avions oublié : les grecs ne dorment pas et aiment le faire savoir. Jusqu’à 3 heures du matin, ils nous ont fait partager leur joie de vivre. Ajoutez à cela la sortie des égouts juste au cul du bateau, les prix spéciaux touristes, la chaleur, mon immobilité forcée… Nous aimerions fuir cette ville dédiée aux touristes, seule l’envie et la promesse faite à Hubert et Christine de nous retrouver ensemble ce soir à notre taverne habituelle nous fait rester.

Un petit chapitre sur Prévéza. Nous sommes dans la région de l’Epire, à l’embouchure du golfe Ambracique ce qui fait que la ville est située entre la mer ionienne et le golfe. Un tunnel permet aux véhicules de passer sous l’embouchure, moyennant 3 euros. Prévéza est une forteresse maritime, 5 forts protègent (ou du moins protégeaient, vu l’état) la ville, dont le Pantacrator Castle. Beaucoup de gros voiliers, beaucoup de nationalités, la ville est un peu trop grande et trop touristique pour nous.

Le soir, le quai commence à sérieusement s’animer. Les nombreuses tavernes et ouzéris font le plein. Une dame un peu âgée s’attelle à son stand en forme de barque pour allumer un barbecue et y faire griller du maïs qu’elle vend 1,50€ pièce. Je l’ai vue piquer du nez plusieurs fois dans la soirée, entre 2 clients…

Christine et Hubert arrivent d’un périple de 2 jours en bus, train et bateau depuis la Suisse. Nous sommes toujours aussi heureux de les retrouver. Autour d’une bonne table, nous parlons un peu bateau pour changer un peu…

Demain commence notre périple sur le tour du Péloponnèse et des Cyclades.