Lundi 2 mai.

Aujourd'hui, il nous faut rentrer à Athènes (Una et moi) en vue du retour d'Una en avion demain. La météo n'est pas sensationnelle, et le ciel bas nous apportent quelques gouttes de pluie.

Un large catamaran (pléonasme) à l'équipage des pays de l'est (dont on peut, avec les tristes circonstances que l'on connaît, éliminer les ukrainiens et les russes) tape l'incrust entre notre mistral gagnant et le voilier de Pierre et Josiane. Ils se loupent une première fois, projeté sur nous par le vent et accroche notre chaine en partant. Heureusement, avec nos 40 mètres de chaîne mouillée, nous pouvons la retendre sans avoir à nous reprendre. Nous pensions l'affaire terminée, mais que nenni. Ils insistent, jouent des coudes, poussent tout le monde et finissent par s'amarrer. Heureusement pour Damien,(qui sera seul à bord) ils feront profil bas le temps de leur court séjour ( ils sont généralement très....démonstratifs,pour ne pas dire très bruyants, jusqu'à tard dans la nuit).

Nous dégustons à midi des panaskopidas (fameuses tourte aux herbes et féta) dont j'ai déjà parlées. Puis, nous bouclons les affaires pour embarquer dans le ferry direction le Pirée. 1h15 de traversée plus tard, nous débarquons et prenons le métro pour le parlement et sa garde. De nombreux touristes bravent la pluie pour assister à la relève et vue le nombre, je me dis que ça ne va pas tarder. Mais au bout d'1/4 d'heure d'un stoissisme parfait des gardes, affublés du costume traditionnel dans leur guirite, nous lachons l'affaire. L'humidité commence à nous gagner malgré notre équipement. Nous faisons un petit tour dans le grand parc attenant, toujours aussi magnifique, mais laissons tomber la visite de l'acropole, gagnées par la fraiche humidité et la fatigue. Nous regagnons en tram Glyfada et notre hotel , avalons un petit en cas au resto et rentrons munies de notre dessert : des patisseries traditionnelles et des poires, histoire d'équilibrer, hé hé.


Mardi 3 mai.

Lever à 6H30, dur dur.

Il faut être à l'aéroport à 8h30, mais arrivons à 7h30 de peur d'être en retard. Tout cela pour un check-in qui commence à 9h00, et pour s'entendre dire qu'il faut revenir à 10h00 pour que l'hôtesse prenne Una en charge. Tant mieux, j'en profite plus longtemps, tant pis, nous aurions pu dormir bien plus longtemps.

La confier à l'hôtesse ne m'est pas aisé. Je rassure Una en lui disant que je reste à l'aeroport jusqu'au décollage de l'avion, mais je ne sais laquelle de nous deux ça rassure le plus...

Je vois l'avion transavia décoller, et le coeur en miettes, souhaite silencieusement un bon vol à Una.

Rebelotte pour moi. Les transports en commun à Athènes n'ont bientôt plus de secret pour moi. Bus, ferry, je retrouve avec bonheur mon capitaine sur le quai à 15h00.heure locale ,alors même que Una a retrouvé sa maman à Lyon à13H

Je range le bateau pour tenter de retrouver mon presse agrumes et mes tupperwares, mais ils restent absents. Il semblerait que Grégory ait oublié un peu de matos dans son garage, le plus embétant étant la boites de vis tout format de Damien.

Je pose du linge à la laverie, il sera prêt demain matin, pour 10 euros, pas de quoi s'embêter à laver à la main, moi qui est horreur de ça (suis en plus pas douée). Nous filons à Galatas pour changer notre bouteille de gaz. Sans surprise, le prix de la bouteille est passé de 12 à 15 € et la traversée en bateau taxi de 1 à 1,30€

L'heure de l'apéro sonne déjà.

Llamas