Mardi 10 mai


RAS pour le réveil ce matin. Activités habituelles : footing pour l’un, café/croissant pour l’autre.

Sur mon parcours, je retrouve le camion de la DDE que j’avais vu il y a une semaine avec l’employé qui discutait au téléphone puis avec un passant, assis sur la murette. La DDE grecque, c’est la DDE française taille XXL. Bref, le camion a dû avancer de 10 mètres à peine. Et pour cause, il n’a plus de roues arrière. Il va rester là au moins un mois avant d’être réparé … Non loin, un chien grec (peut-être employé de la DDE aussi), est allongé au milieu de la route. Le spectacle me fait sourire et j’immortalise avec une photo.

Lorsque je rentre, mon capitaine a commencé à démonter le tableau de commande du moteur pour changer le câble d’arrêt (du moteur). Tous les accès sont un peu difficiles. Il faut se plier en deux, il y a toujours un câble, une paroi, des serflexs qui gênent l’accès. C’est là que j’interviens : mes petites mains d’ambidextre, mes talents de contorsionniste (entre autres hi hi) sont toujours un plus. Mon capitaine répare le câble défectueux à grands coups de graisse, puis le remet en place.

Puis, nous nous attaquons à la batterie moteur, qu’il nous faut changer. Le shipyard du coin nous en vend une « aux dimensions standard », dit-il (attention, c’est un grec !!), nous la livre et repart avec notre ancienne. Sauf qu’au moment de la faire rentrer dans son logis, elle est trop haute. Pirouette, salto, méninges creusées : elle remplacera la batterie de service dont l’emplacement offre plus de hauteur et nous rachetons chez un autre shipyard une batterie aux « vraies » dimensions standars. Les 2 étaient à changer, c’est fait !!

Nous faisons un essai pour voir d’où vient la fuite de gasoil : c’est la pompe. N’étant plus du ressort de Damien, faute d’outils et de nouvelle pompe, nous faisons appel à un mécanicien, qui viendra peut-être ce soir, ou demain matin…voire pas du tout (je soupçonne le boatyard d’avoir envisagé cette dernière éventualité : il tient à nous donner son numéro de téléphone)

Ce sera tout pour aujourd’hui. Les contorsions nous ont épuisés. Demain, pompe à gasoil et trous dans la plage arrière à boucher, histoire d’éviter d’embarquer une partie de la mer dans nos coffres.

Dans la soirée, alors que nous profitons des derniers rayons de soleil dans le cockpit (version fleur bleue) et que nous voulons surtout un peu échapper à l’odeur de gasoil dans le carré (version réalité) passe un couple d’allemands rencontré l’année dernière. Malgré le nombre important d’îles en Grèce, nous nous retrouvons toujours dans les incontournables 😊 et c’est toujours un plaisir d’échanger nos expériences, les bons plans, comme les plans galères.

Llamas