Mercredi 11 mai


Ce matin, nous sirotons notre thé et café en attendant le mécanicien. Nous sommes agréablement surpris, il est là à 9h00. Notre amie Josiane avait raison, elle nous l’a conseillé et on peut compter sur lui. En se baissant pour regarder le moteur, il nous défonce la porte de la poubelle (comme je disais : les accès sont assez difficiles). Ca commence bien…. Sans surprise, il nous dit qu’il faut changer la pompe. Demain, il devrait l’avoir. Damien est dépité devant la porte de la poubelle : il n’avait pas prévu de s’occuper de ça ce matin. De plus, son stock de vis et écrous fait partie des choses qui ont mystérieusement disparu pendant leur gardiennage….

Damien va voir le shipyard pour les vis et pour voir si nos pièces des toilettes sont arrivées : « tomorrow » (demain) Avec les grecs, c’est toujours tomorrow, c’est leur mantra : tomorrow, et le lendemain, c’est encore « tomorrow »…

J’enfile les baskets, non pas pour courir mais pour une petite marche de 2 heures. En longeant le port, j’assiste au difficile départ de certains voiliers et au décrochage d’ancre d’autres, qui n’avaient rien demandé. Quelle salade !!!

 Je vais jusqu’au monastère. Un attroupement de touristes se tient devant l’énorme porte pour une visite. L’intérieur doit être assez somptueux mais je n’ai pas la tenue pour :jupe longue, manches longues…, rien de tout cela.

Je reprends le chemin du port. Damien m’envoie un message pour me dire qu’il a réparé la porte de la poubelle, qu’il s’est installé à une terrasse pour un café et qu’il se penchera sur les autres problèmes du bateau demain : NONNNNNNNNN !!!!! Grec, sors de ce corps !!!

Nous faisons les courses pour midi et pour ce soir : Catherine, Rémi (qui ont mis leur Emeraude à l’eau cet après-midi), Philippe et Marie-Christine (qui sont au mouillage dans la baie) sont invités à boire l’apéro.

En retournant au bateau, une jeune fille frotte à quatre pattes avec ardeur le pont de son immense voilier, en maillot de bain. Je souris face au cliché. Moi, aussi, je vais frotter les inox du bateau. Je souris de nouveau : à défaut de ne plus faire partie des clichés, je peux aussi éviter le ridicule : j’enfile un short et un tee-shirt 😊 Le temps de finir et de donner un coup au pont, il est l’heure de prendre la douche (fermée, au chaud, un vrai bonheur que nous ne connaissions pas avec notre 1er Mistral Gagnant.

Il va être l’heure du llamas, donc chers lecteurs : à la vôtre !!!