Samedi 21 Mai. Adamas (Milos)

Pardon chers lecteurs pour ce silence d’un soir non programmé mais peu de photos, un apéro qui dure et c’est la case dodo avec, je vous avoue, une touche de culpabilité envers vous, qui nous suivez avec fidélité et cela nous touche beaucoup.

Hier matin, je suis partie à pied à Tripiti (1 heure de marche) pour tenter de trouver un fusible ((bien que mon Géotrouvetou nous ait déjà dépanné en ajustant au bon ampère un trouvé dans le bateau), de l’huile pour le guindeau et des blocs de jonction électrique (nom usuel, du moins pour moi ; des sucres). J’ai pu tout trouver. Pendant ce temps, Damien travaille à optimiser la bonne marche du guindeau, qui néanmoins, reste peu fiable.

Dans l’après-midi, nous quittons le port et profitons de la mer plate pour dompter la grand-voile, surtout son désenroulement et son enroulement. Bon, c’est pas gagné, et la maigre brise ne nous aide pas non plus.

Nous passons prendre des nouvelles de notre voisin espagnol de quai. Celui-là même avec qui nous avions navigué, côte à côte à notre arrivée dans Milos (et ce durant 1 heure) et qui malheureusement avait été contraint jeudi de partir au mouillage. Il va bien. Avec 60 mètres de chaîne, son bateau n’a pas bougé, a bien supporté les bons 40 nœuds de vent en rafales. Nous mouillons notre ancre non loin de lui et l’invitons à boire l’apéro sur Mistral Gagnant.. Nous passons une bonne soirée Mythos/rosé avec Juan Manuel, échangeant des anecdotes, nos expériences, le tout en anglais. Très sympa. Il nous quitte à 21h00. La fatigue d’une journée bien remplie, et sans nul doute le rosé, m’ont plombée et c’est sans manger que je m’écroule pour une nuit sans bruits liés à la fiesta (pour ça, le mouillage, c’est le top !!) Mon capitaine me rejoindra guère après, mais je suis déjà en train de voguer dans des mers lointaines….

Bonne nuit.

Ce dimanche, la navigation a été longue 53 MN en 9H , nous sommes au mouillage  sur l’ile de Folégrandos,  le capitaine est épuisé, nous publirons donc demain dans la matinée.