Vendredi 20 mai. Adamas (Milos)

La journée s’annonce semblable à celle d’hier. A ceci près que le vent est un poil plus fort( force 9 en rafales) , mais cette fois plus nord, nous sommes donc un peu mieux protégés. La fin du coup de vent est annoncée pour demain, il baissera progressivement jusqu’à la fin de journée. Nous devrions pouvoir reprendre la mer Dimanche .

La matinée se passe avec des tâches ingrates : linge, courses, recherche de la panne du guindeau (et propulseur d’étrave, les 2 étant liés)

Damien pense avoir identifié la panne en trouvant enfin, bien camouflé, le bloc fusible du guindeau qui, bien que marine, est coupé en deux par l’oxydation.

J’avais prévu d’aller marcher jusqu’au théâtre antique et les catacombes. Damien ne peut pas venir, il reste pour surveiller le bateau, à moins que ce ne soit l’inverse : qu’il surveille le bateau pour ne pas venir marcher 😊

Je fais un détour pour tenter de trouver un fusible (de 80A) , mais je fais chou blanc. Je tente le sentier proposé par Google maps, malgré la dernière mauvaise expérience. Cette fois, c’est une réussite, le sentier est agréable, je passe au milieu de la garrigue, des oliviers et même de champs (rares) moissonnés. Le temps n’est pas super, toujours ce vent fort et froid, et les nuages qui apportent quelques gouttes de  pluie.

Je suis émue en voyant le théâtre, non pas par sa taille, elle est modeste, mais par ce qu’il dégage comme histoire et parce qu’il est facile d’imaginer assister à une représentation avec la vue sur la mer en arrière-plan. Découvert en 1735, il n’a été excavé qu’en 1816. Il a été restauré car une partie de son beau marbre et les fresques ont été pillées. les colonnes ont entièrement disparues. Aujourd’hui, le site sert à des représentations locales. La vénus de Milo a été découverte non loin, en 1820.

Un peu plus bas, l’entrée des catacombes se découvre au terme d’un bel et grand escalier en pierres. Je pensais qu’elles étaient fermées, mais on peut rentrer moyennant 4 euros (ou 6, je n’ai pas trop compris). Mais la fatigue de la marche, le vent incessant, les avis défavorables concernant la courte durée de la visite avec un guide peu investi et ma fainéantise du moment à traduire l’anglais me font renoncer à la visite, d’autant plus qu’elle se fait par 3 et que je suis la seule…

Je rentre à Adamas par un sentier que Google maps ne me propose même pas. Pourtant, il est très agréable et même assez large pour une voiture (un 4x4, c’est mieux).

Voilà 3h30 que je suis partie lorsque je retrouve notre Mistral Gagnant et mon capitaine. Damien a avancé quant à la panne. Il s’est « fabriqué » un fusible au bon ampérage avec un qu’il avait dans le bateau. Cela règle une partie du problème, mais il semble que le réducteur (pffff) soit défectueux aussi. Nous pensons sérieusement à faire changer le guindeau, car quelques-unes de ses petites pièces sont défectueuses, voire absentes….

A peine rentrée, Jean-Noël vient nous inviter à l’apéro. Nous le retrouvons avec plaisir, avec Andrée, sur leur beau Jean De La Lune.

Iiamas