Samedi 28 mai. Koufonissi

S’il existe un endroit presque parfait, c’est ici. Koufinoussi est un petit paradis, au point que nous avons décidé d’y rester quelques jours. Quelques jours de farniente presque total. Quel merveilleux cadre pour attendre que Rémi et Catherine puissent nous rejoindre. Ils devaient arriver demain mais un problème de moteur les a obligés à se dérouter sur Paros.

L’île Ano koufonisi fait partie de l’archipel des petites cyclades (elles sont 5). Le village, comme l’île, n’est pas grand. Avec sa plage de sable fin et son eau cristalline, il attire les touristes comme un pot de miel des abeilles. La plupart des constructions leur sont destinées. Ici, pas de grands complexes pour caser un maximum de personnes, mais des petites cases très cosy et construites dans le respect des traditions. Les touristes commencent à arriver, et on voit bien que la plupart des hôteliers et restaurateurs finissent à peine leurs nouveaux aménagements pour ouvrir leur établissement.

Au niveau des commerces, on trouve 3 supérettes et j’ai fini par trouver la bakery (boulangerie), dissimulée par une pièce quelconque où les Grecs boivent leur café.

La plage est large et descend en pente douce dans la mer, ce qui me permet d’y marcher, de l’eau jusqu’à la taille, et de lire en même temps. Un vrai petit plaisir pour moi. Mon capitaine a fait plus que tremper ses pieds aujourd’hui, il est allé jusqu’à la taille !!

Peut-être du fait de la qualité de vie qui règne ici, les habitants sont très sympathiques. Ce soir, a lieu sur le port (aïe, boucan d’enfer assuré) le festival des pêcheurs, et nous avons la chance d’être là pour y assister. Tout le monde met la main à la pâte : les écoliers comme les adultes s’entrainent, ils chantent et dansent dans la plus pure des traditions. Nous sommes cordialement invités à participer. Le poisson y sera offert (Damien saute de joie), mais les boissons aussi !!

Nous avons passé beaucoup de temps à contempler leur façon de vivre (ça nous arrive tout le temps, mais particulièrement ici). Se dire que pour rouler dans leurs chemins cabossés, pas besoin de contrôle technique. Pour boire son café en route sur un scooter, pas besoin de casque, de gants. Un tracteur passe, avec dans sa remorque des brebis qui sont déplacées, pressées d’aller brouter vers d’autres pâturages.

La journée farniente se termine. Une longue soirée sirtakis s’annonce.