Mercredi 5 octobre. Ermioni.

La soirée a été bien gaie et musicale (avec plus ou moins de talent) chez les équipages slovaques de la flottille. Mais heureusement pour nous, tout ce petit monde était un peu fatigué et s’est éteint vers les 23h00. Mais leur talent de chanteurs, ni même le beau « robin des bois » de ridley scott n’ont pas réussi à nous tenir réveillés …

Ce matin, lorsque Damien revient de son café, et s’apprête à travailler son anglais, je suis retournée au dossier « mutuelle ». Du coup, on s’y met à deux. On avance comme englués dans des sables mouvants. 1h00 penchés sur le dossier nous suffit à lâcher l’affaire pour la journée, et à Damien de devoir aller s’aérer, c’est pour dire !! Exit les cours d’anglais pour ce matin…

Jean-Noël et Andrée, sur leur Jean De La Lune, nous avaient informés par sms qu’ils avaient l’intention de rejoindre Ermioni aujourd’hui, en partant du cap Sounion (cap à l’extrême sud de la péninsule d’Athènes). La technologie nous permet aujourd’hui de pouvoir les suivre, grâce à L’AIS. Nous sommes donc sur le ponton à leur arrivée. C’est un vrai plaisir que de les retrouver.

Info technique du capitaine : L’ AIS ( Automatic Identification System)  est un système de surveillance obligatoire pour les navires professionnels  et facultatif pour la plaisance . Il permet de suivre un bateau (position, cap, vitesse   etc..)  si celui-ci est équipé d’un transpondeur, l’objectif premier étant d’éviter les abordages. Avec l’application Marine Traffic nous avons donc pu suivre la progression de Jean De La Lune .

Je pars ensuite marcher un peu avec l’intention de ramasser quelques déchets sur le bord de la route, de la mer. Je ne comprends pas comment les Grecs peuvent accepter de laisser leur littoral et bordures de route devenir ainsi des poubelles plein air. Je n’ai pas fait un kilomètre que mon sac de 100 litres est déjà rempli. Toujours les mêmes déchets : des bouteilles plastiques, des emballages, des briquets, des paquets de cigarettes, des verres jetables, des sacs plastiques… Mon sac pèse lourd et je le porte à dos d’âne (heu, non d’Agnès) pour arriver jusqu’au container. J’ai été récompensée grandement sur le chemin du retour au vu du littoral propre. Mais aussi grâce aux coquillages que j'ai aussi récoltés, dont certains sont de belles pièces, et qui feront le bonheur de mes petits-enfants.

A mon passage, un troupeau de moutons envahit allègrement le champ de pistachiers, sous la surveillance assidue et bruyante de 2 chiens, le berger se contentant de suivre silencieusement. Les chiens m’aperçoivent et filent direct sur moi. Heu, ils sont un peu gros… je m’assois sur le muret pour qu’ils ne me sentent pas comme une menace, pour les rassurer ou me rassurer moi. Finalement, ils veulent juste des caresses. Ouf !!

Lorsque je retrouve mon capitaine, il est à bord de Jean De La Lune, à papoter, à se raconter des histoires de devinez de quoi… moi je vais me baigner !!

Iamas