Gerakas en cette saison est d'un calme olympien. Damien boit son café ☕️, je pars courir. Longer la lagune est bien agréable mais pas bien long...j'opte pour la route mais très vite, ça grimpe. Heureusement la pente est douce et continue,et au bout d'1/4 d'h, j'ai pris pas mal de hauteur. Je fais demi tour en me délectant du 1/4 d'h de descente qui ne me demandera pas beaucoup d'effort. Quand j'arrive au bateau, j'ai couru 1h15, je suis contente.

Le vent du nord souffle de manière soutenue mais nous sommes ici bien abrités. Nous pensons, en milieu de matinée, restés ici à l'abri pour la journée et partir demain.

En fin de matinée, nous montons au site archéologique non loin (Nous, c'est aussi le capitaine!!, mais j'ai dit: non loin...). L'étroit chemin pour y acceder passe vers la chapelle, et plus loin, un cimetière minuscule très surprenant : pas d'accès par la route, 5 tombes en marbre très propres et entretenues. Autour, des broussailles et dans un coin, des boites (en inox et acier galvanisé) négligemment empilées, cadenassées, qui contiennent les cendres d'êtres qui ne sont plus très chers à beaucoup de monde... Nous continuons notre route et accédons au temple et acropole. Du moins, ce qu'il en reste. Le site est peu entretenu et les explications inexistantes. Un amas de pierres dont on distingue les fondations. En les escaladant un peu, nous avons une belle vue sur la mer et l'entrée du fjord. Nous notons une baisse importante du vent par rapport à ce matin et ce qui était annoncé toute la journée.

Nous redescendons vers le village et mangeons un morceau au petit resto d'hier bien sympa. Le patron est très gentil et fait un expresso maison avec amour 😀


De retour au bateau, Damien prend la météo. Elle a changé, le vent a bien faibli. Nous avons besoin de nous ravitailler en gasoil, au plus tard demain, car dimanche et lundi 1er mai (fête du travail ici aussi), ça risque d'être compliqué. Nous prenons la décision de larguer les amarres et nous rendre à Monemvassia. Cela nous permet de gagner du temps sur le parcours de demain et de s'approvisionner en gasoil.

Le vent est tellement tombé que nous avons du mal à faire porter le génois. La houle par contre s'évertue à ne pas se faire oublier...

Nous arrivons à Monemvassia, et nous mettons en longside contre la digue nord, le port étant en travaux et nous sommes proches de la station d'essence. Pas de chance, personne n'est présent pour remplir notre bidon. C'est la Grèce: c'est ouvert sans qu'il n'y est qui que ce soit pour vous servir, c'est fermé quand c'est annoncé que c'est ouvert.... Il est 19h30, nous revenons de la station, ouverte avec un employé pour servir (qu'il a fallu aller chercher au bar d'à côté 😀). Nous sommes fin prêts pour appareiller demain à 7h00, direction Cythère.