J'ouvre les yeux. Il est 6h00. À 7h00, je pars marcher le long de la baie, vu que nous avons prévu de continuer la côte jusqu'à Leonidio, départ prévu vers 10h00.

Les pêcheurs d'hier soir sont toujours là, avec des petits yeux tout de même. Je les remercie de n'avoir pas parler fort durant la nuit, ce n'est pas le cas de tout les pêcheurs, quand encore il n'y a pas la musique en sus.

Je pars pour rejoindre la chapelle de St Georges, à l'autre extrémité de la baie, à un peu plus de 4 kms. 7h00. J'aime cette heure de la journée pour son calme, sa fraîcheur, ses odeurs (ici de chèvrefeuille et jasmin). Sur la plage, certains baroudeurs ont passés la nuit. Des demi tentes pare soleil (de particuliers) pour enfant restent à poste pour les jours suivants et/ou pour ceux qui en a besoin. Silence vers les camping car, tout le monde est encore endormi.

Au village, la messe se glisse dans les rues. Ici, c'est aujourd'hui pentecôte, une semaine après la France. Les habitants, jeunes et moins jeunes (surtout moins jeunes), sont tout endimanchés.

Un sentier très sympa, en bord de mer et au milieu des pins mène à la chapelle St Georges à partir du village. Un petit quai permet de s'y amarrer. J'y retrouve le voilier de Gilles et Lisa, mais personne sur le pont, ils dorment peut-être encore. Je fais demi tour puisque le sentier s'arrête ici et je passe par le haut du village, entre maisons 🏠 et oliviers.

Je retrouve mon captain en train de boire son expresso à la terrasse avec vue sur mer 🌊. Élisabeth et Jean-Daniel larguent les amarres à 9h45. Nous partons 1/2 h après eux, après avoir aidé une française à sécuriser son gros yatch qui, sous les rafales latérales, venait toucher le quai. Nous partons sous génois avec 20 noeuds du vent du nord. Nous changeons de bord le temps de dérouler la grand voile (elle se deroule mieux tribord amure, c'est a dire le vent arrivant sur notre tribord, à droite). Le cap que nous faisons nous mène à Ermioni, nous prenons la decision de traverser aujourd'hui. Mais au bout d'une heure et demi, le vent a faibli pour disparaître peu à peu totalement. Ne restait plus que la houle, pas le meilleur morceau de la navigation 🤨. Nous maintenons notre cap...au moteur.

Nous retouchons un peu de vent après l'île de Spetze. A l'arrivée, il y a beaucoup de bateaux amarrés à Ermioni, pas de doute, la saison d'été à commencé. Nous trouvons une place et reculons après avoir descendu l'ancre et la chaine. Le truc normal quoi. Sauf qu'arrivés au quai, j'avais déjà jeté les amarres, notre voisine française sursaute et nous dit que toute la chaîne est partie à l'eau!! On comprend rien mais le capitaine réagit aussitôt. On recommence la manœuvre pour jeter l'ancre de secours par l'arrière et on s'amarre par l'avant. En regardant dans la baille à mouillage, nous constatons que nous nous sommes fait voler le poids en plomb de 8 kgs qui nous servait en cas de gros temps et qui retenait l'extrémité de la chaîne 😡. Nous demandons au bar où nous avons l'habitude de consommer s'ils connaissent un plongeur car ici, c'est profond. Notre scaphandrier viendra demain vers 8h30.

Je pensais chers lecteurs vous proposer une pose car je ne peux plus rien vous apprendre sur Ermioni. Mais ce n'est pas tous les jours qu'on perd sa chaîne, alors la suite demain😉.

Yamas.