Nous sommes surpris ce matin de trouver un bon soleil, alors que la pluie est annoncée tout au long de la journée. De même, cette nuit, même fort coup de vent non annoncé... Les météorologues doivent y perdre leur latin, heu, plutôt leur grec antique.

Nous partons chacun à notre routine du matin. Si aller boire le café ☕️ ne semble poser aucun problème au capitaine (aucune trace de fatigue, et toujours aussi volontaire 🤣), de mon côté, je galère un peu pour ma course. J'ajoute un peu de dénivelé (180m), mais au bout d'une heure, j'arrête la course, un peu dure ce matin. Visiblement, pour le moment, je dois choisir entre le dénivelé la course longue....

A mon retour, petite douche 🚿 fraîche avec notre douche solaire decathlon sur le pont du bateau. Au point d'eau jamais mis en service sur le quai à cote de nous , il y a une fuite importante, Damien parvient en enfilant notre tuyau à avoir un flux suffisamment important pour remplir notre réservoir. L'eau étant perdue car elle se déverse non stop dans le port, Damien essaye de laver le bateau mais la pression est trop faible pour que ce soit efficace.

Il est 13h00, et nous nous laissons tenter par un des restos. Le capitaine troque son porc steak contre un porc filet , hou】hou, que de changement! 🤭. Un morceau rosé et très tendre, il ne regrette pas. Moussaka pour moi. Le tout avec le soleil et la belle plage. Moment tres sympa que nous apprécions à sa juste valeur. On finit avec en cadeau de la maison, une petite liqueur de la maison, couleur bordeau, qui doit sa couleur au vin rouge et son goût à la fleur de pélargonium (de la famille du géranium). La fleur est cuite dans le vin, puis l'ensemble est filtré et sucré....très sucré...

Lorsque nous sortons, les gros nuages noirs nous ont encerclés, nous n'echappons pas à une pluie ☔️ d'une heure, pas plus. Le soleil revient aussitôt sur kolimvari.

Nous en profitons pour aller visiter le monastère non loin, mais avec ma tenue "inappropriée" (short), nous ne pouvons rentrer. Par contre, dans l'enclos à côté, les biches et faons n'ont rien contre mon short et se laissent approcher et photographier.

Un petit mot sur le port: les travaux ont eu lieu de 2014 à 2020 pour un coût de 5 645 000 euros. A la base, ce devait être un port de pêche prévu pour le développement de la région . Ce projet a été financé par la région et par des fonds européens pour la pêche. Il devait améliorer la compétitivité et la durabilité de l'activité. Mais il semble que l'objectif n'ait pas été atteint, l'activité pêche est en effet minime. De plus, les matériaux utilisés semblent de très mauvaise qualité, résistant mal aux attaques des embruns, les bites d'amarrage sur le quai nord sont bouffées par la rouille.

Les voiliers passagers sont acceptés sur le quai nord uniquement. Deux semblent toutefois cohabiter depuis longtemps avec les bateaux de pêche. Mais en s'approchant, on remarque qu'ils ne naviguent plus depuis longtemps, un d'ailleurs est en très mauvais état. Il s'agit certainement d'embarcations utilisées par les migrants, réquisitionnées, elles finissent de se détériorer .

Dans un coin du port, à sec, un catamaran est en cours de destruction. Il s'agit visiblement d'un catamaran qui s'est retourné, et donc a dématé. La coque est impeccable mais on voit que le dessus a bien reçu, a touché le fond (c'est le cas de le dire). Il est aujourd'hui complètement dépouillé et a bien perdu de sa prestance. Cela ne gêne pas la famille de chats qui y a élu domicile. Il y a un catamaran bali 4.3 du nom de Calypso à louer sur la base nautique de Kalamaki. Curieusement, il n'est plus disponible.

Petite explication concernant notre retour sur le côté ouest de la Crête. Nous avons cette année préféré profiter de nos différentes étapes, et c'est parfois la meteo qui nous a retenus. Nous manquons un peu de temps pour passer par Rhodes et rentrer par les cyclades, à moins de le faire au pas de course, a supposer que la météo soit bonne.Nous avons pris nos billets d'avion pour le 17 juin et devrons être aux alentours de Poros au plus tard le 10 juin. Mercredi, nous quittons la Crête et remontons donc au nord, par la route empruntée à l'aller.

Par ailleurs, Catherine et Rémi sont arrivés aujourd'hui et nous espérons bien nous retrouver sur l'eau aussi rapidement que possible.

Yamas